Peu à peu, pierre par pierre, ces mystérieux Ukrainiens érigent un monument à la gloire de l’art Noir, que ce soit avec Hate Forest (le plus brutal), Drudkh (le plus mélancolique) ou Dark Ages (le plus ambiant).
Patriotiques, les offrandes du second se font le chantre d’un black metal burzumien, lancinant et sinistre. Après les immortels Forgotten Legends, Autumn Aurora, The Swan Road et Blood In Ours Wells, le groupe a décidé de s’octroyer une pause avec Songs Of Grief And Solitude, essai acoustique et entièrement instrumental, qui puise plus que jamais sa source d’inspiration dans le folklore ukrainien.
Certains gauchistes et bien-pensants y verront bien entendu une apologie camouflée du nationalisme alors qu’il s’agit davantage d’un hommage à un pays, à un peuple et à un environnement naturel. Point de Black Metal ou d’accélérations furieuses ici mais une musique plus posée qui a quelque chose d’une promenade dans des temps anciens et immuables. Les instruments traditionnels (guitare sèche, flûte…) sont les guides qui nous emportent dans ce tourbillon comme venu du passé. Jamais sans doute non plus Drudkh n’a suinté une telle tristesse, qui confine au recueillement. Il suffit d’écouter le somptueux “ Tears Of Gods ” et plus encore “ The Milky Way ”, longues pièces obsédantes, belles comme un chat qui dort, pour s’en convaincre. Sombres et désanchantées, ces complaintes semblent porter tout le fardeau, tous les regrets d’un peuple que l’histoire n’a eu de cesse d’écarteler.
Songs Of Grief And Solitude, qui porte bien son nom, est une œuvre deséspérée et contemplative que seule sa durée un peu courte – à peine plus de trente minutes – empêche d’atteindre la stature de chef-d’œuvre qu’elle aurait méritée sinon. En l’état, c’est un très bel album porté par les même accents folkoriques et par une même beauté pastorale que les derniers Empyrium ou le Kveldsfanger d’Ulver, rehaussé de ces couleurs d’Europe de l’Est forcément différentes des ambiances vikings ou germaniques affichées par ses aînés, comme l’illustre “ The Cranes Will Never Return Here ” et “ Grey-Haired Steppe ”, plaintes terminales qui ferment l’écoute sur une note pleine d’amertume. (Par Childeric Thor - Noz Pagan).
Patriotiques, les offrandes du second se font le chantre d’un black metal burzumien, lancinant et sinistre. Après les immortels Forgotten Legends, Autumn Aurora, The Swan Road et Blood In Ours Wells, le groupe a décidé de s’octroyer une pause avec Songs Of Grief And Solitude, essai acoustique et entièrement instrumental, qui puise plus que jamais sa source d’inspiration dans le folklore ukrainien.
Certains gauchistes et bien-pensants y verront bien entendu une apologie camouflée du nationalisme alors qu’il s’agit davantage d’un hommage à un pays, à un peuple et à un environnement naturel. Point de Black Metal ou d’accélérations furieuses ici mais une musique plus posée qui a quelque chose d’une promenade dans des temps anciens et immuables. Les instruments traditionnels (guitare sèche, flûte…) sont les guides qui nous emportent dans ce tourbillon comme venu du passé. Jamais sans doute non plus Drudkh n’a suinté une telle tristesse, qui confine au recueillement. Il suffit d’écouter le somptueux “ Tears Of Gods ” et plus encore “ The Milky Way ”, longues pièces obsédantes, belles comme un chat qui dort, pour s’en convaincre. Sombres et désanchantées, ces complaintes semblent porter tout le fardeau, tous les regrets d’un peuple que l’histoire n’a eu de cesse d’écarteler.
Songs Of Grief And Solitude, qui porte bien son nom, est une œuvre deséspérée et contemplative que seule sa durée un peu courte – à peine plus de trente minutes – empêche d’atteindre la stature de chef-d’œuvre qu’elle aurait méritée sinon. En l’état, c’est un très bel album porté par les même accents folkoriques et par une même beauté pastorale que les derniers Empyrium ou le Kveldsfanger d’Ulver, rehaussé de ces couleurs d’Europe de l’Est forcément différentes des ambiances vikings ou germaniques affichées par ses aînés, comme l’illustre “ The Cranes Will Never Return Here ” et “ Grey-Haired Steppe ”, plaintes terminales qui ferment l’écoute sur une note pleine d’amertume. (Par Childeric Thor - Noz Pagan).
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