Quel devrait-être l'album
Viking Metal parfait ? Celui qui offre à l'auditeur le plus grand nombre de
clichés scandinaves et qui contient le plus d'instruments traditionnels, où
celui qui arrive à créer des ambiances épiques et envoûtantes à partir de rien ?
Si vous croyez que la première option est la bonne, allez-donc lire les
chroniques de KORPIKLAANI. Si toutefois, vous considérez la deuxième proposition
comme la meilleure, TYR est un groupe fort susceptible de vous
intéresser.Comme vous l'avez sans doute compris, TYR n'est pas l'un de
ces groupes de humpa metal qui envahissent la scène depuis quelques années.
Descendant illégitime de Quorton, il prêche plutôt une musique exempte
d'instruments folkloriques et de clichés mythologiques scandinaves. Loin d'avoir
inventé la roue, certes, mais il est pratiquement le seul à perpétuer la
tradition du bon vieux Viking Metal tel qu'on le connaissait autrefois.
Premier album de la formation, "How Far To Asgaard" est sans doute celui où la simplicité atteint son paroxysme. Doté d'une production plutôt ordinaire, il nous offre des morceaux de Heavy Metal pur et dur, chanté presqu'exclusivement en anglais, et avec cette sensibilité viking, dont la présence est indéniable. L'album s'ouvre d'ailleurs sur un morceau des plus épiques: "Hail To The Hammer", qui jouit aujourd'hui de classique du groupe, principalement en live. Riff de guitare hyper-efficace, aux relents doom metal, joué à répétition et s'harmonisant à merveille avec la voix du chanteur, s'avère être la clé du succès de ce morceau. Un début d'album rappelant de façon presque troublante les derniers moments de BATHORY.
Par la suite, "Excavation", morceau dans la même lignée que son prédécesseur, reprenant une base purement doom, avec des petits leads de guitare irrésistibles. Il apporte des moments plus intenses, notamment lorsque Pol Arni Holm élève sa voix, où que le groupe chante en chœur. Suivent "The Rune" et "Ten Wild Dogs", deux titres aux structures un peu douteuses et aux riffs de guitare étranges, mais qui comportent toutefois leurs moments forts, eux aussi. Une première partie du CD fort prometteuse, malgré ces quelques répétitions. "God Of War", l'un des morceaux centraux de l'album, se caractérise par ses harmonies de guitares, qui font quasiment de l'ombre au chanteur. Un morceau fort bien composé, avec un intro digne des grands du heavy metal. Après ce morceau, le rythme s'accélère un peu (enfin), avec "Sand in The Wind", un morceau purement heavy, mais très peu viking. Suit "Ormurin Langi", mon morceau préféré du groupe, une ballade fort émouvante, avec une intro acoustique inoubliable. Un morceau mélancolique, au chant accrocheur, truffé de chœurs. Beau moment de sensibilité avant le final, qui clôt ce qui s'avère être un grand album de viking metal. "How Far To Asgaard", du haut de ses 9 minutes reprend à peu près tout ce qui a été entendu sur l'album. Un titre décevant, certes progressif, mais peu accrocheur.
L'album aurait pu mieux se terminer, mais doit-on vraiment en demander plus lorsqu'il s'agit du premier ? TYR deviendra l'un des premiers groupes originaires des îles Féroé à s'exporter de façon significative. Son style évoluera, mais restera sensiblement dans la lignée de ce premier album. TYR apporte beaucoup à la scène viking metal avec sa musique fortement influencée par les groupes du passé. Ce n'est pas pour rien qu'il fera partie cette année (2008) de la dantesque tournée Paganfest. "How Far To Asgaard", bien que fort inspiré et fort inspirant s'avère quelque peu répétitif et laborieux par moments. À défaut de lui attribuer la note parfaite, il restera sans doute gravé dans la mémoire des fans du genre. (Par Keraz, sources : Nightfall in Metal Earth)
Premier album de la formation, "How Far To Asgaard" est sans doute celui où la simplicité atteint son paroxysme. Doté d'une production plutôt ordinaire, il nous offre des morceaux de Heavy Metal pur et dur, chanté presqu'exclusivement en anglais, et avec cette sensibilité viking, dont la présence est indéniable. L'album s'ouvre d'ailleurs sur un morceau des plus épiques: "Hail To The Hammer", qui jouit aujourd'hui de classique du groupe, principalement en live. Riff de guitare hyper-efficace, aux relents doom metal, joué à répétition et s'harmonisant à merveille avec la voix du chanteur, s'avère être la clé du succès de ce morceau. Un début d'album rappelant de façon presque troublante les derniers moments de BATHORY.
Par la suite, "Excavation", morceau dans la même lignée que son prédécesseur, reprenant une base purement doom, avec des petits leads de guitare irrésistibles. Il apporte des moments plus intenses, notamment lorsque Pol Arni Holm élève sa voix, où que le groupe chante en chœur. Suivent "The Rune" et "Ten Wild Dogs", deux titres aux structures un peu douteuses et aux riffs de guitare étranges, mais qui comportent toutefois leurs moments forts, eux aussi. Une première partie du CD fort prometteuse, malgré ces quelques répétitions. "God Of War", l'un des morceaux centraux de l'album, se caractérise par ses harmonies de guitares, qui font quasiment de l'ombre au chanteur. Un morceau fort bien composé, avec un intro digne des grands du heavy metal. Après ce morceau, le rythme s'accélère un peu (enfin), avec "Sand in The Wind", un morceau purement heavy, mais très peu viking. Suit "Ormurin Langi", mon morceau préféré du groupe, une ballade fort émouvante, avec une intro acoustique inoubliable. Un morceau mélancolique, au chant accrocheur, truffé de chœurs. Beau moment de sensibilité avant le final, qui clôt ce qui s'avère être un grand album de viking metal. "How Far To Asgaard", du haut de ses 9 minutes reprend à peu près tout ce qui a été entendu sur l'album. Un titre décevant, certes progressif, mais peu accrocheur.
L'album aurait pu mieux se terminer, mais doit-on vraiment en demander plus lorsqu'il s'agit du premier ? TYR deviendra l'un des premiers groupes originaires des îles Féroé à s'exporter de façon significative. Son style évoluera, mais restera sensiblement dans la lignée de ce premier album. TYR apporte beaucoup à la scène viking metal avec sa musique fortement influencée par les groupes du passé. Ce n'est pas pour rien qu'il fera partie cette année (2008) de la dantesque tournée Paganfest. "How Far To Asgaard", bien que fort inspiré et fort inspirant s'avère quelque peu répétitif et laborieux par moments. À défaut de lui attribuer la note parfaite, il restera sans doute gravé dans la mémoire des fans du genre. (Par Keraz, sources : Nightfall in Metal Earth)
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