Celui qui avait apprécié le précédent album, le bien nommé et le très hollywoodien Battle Metal, avec ce côté symphonique à la RHAPSODY, était bien en droit de se poser la question si TURISAS allait nous sortir la même recette, certes très efficace, ou bien allait étoffer un peu son style et pourquoi pas marquer le coup encore une fois…
Et bien, nos finlandais ont opté pour la seconde option, en sortant un album concept autour des Varègues, ces Vikings venus tout droit de Scandinavie (et de Russie), dont les principales activités étaient le commerce et … la piraterie !!! Mais les Varègues sont avant-tout des grands voyageurs, et c’est dans cette optique que TURISAS nous emmène sur leurs drakkars afin de suivre un périple qui commence à Novgorod, la plus ancienne des citées russes dont on fait mention dans les plus lointaines saga nordiques sous le nom de Holmgard… Holmgard and Beyond est une compo qui nous plonge directement dans le TURISAS de Battle Metal, avec un son épique à souhait, des choeurs grandiloquents, un côté Power Metal, et une production terriblement… surproduite !
Toutefois, il y a d’emblée un point important à signaler, TURISAS ne sonne plus autant synthétique qu’avant, le son étant un peu plus brut, un peu plus sauvage… D’ailleurs, le groupe compte dorénavant un violoniste et un accordéoniste à temps plein dans ses rangs... La halte suivante, A Portage to The Unknow, est une occasion pour le groupe de montrer ses influences slaves, en introduisant dans la chanson des parties à l’accordéon de la Moldau, le plus connu des six poèmes symphoniques qui composent Ma patrie, l’œuvre de Bedrich Smetana. Cette in fluence se retrouve aussi dans le morceau In The Court of Jarisleif, un morceau très festif, inspiré lui aussi de la musique folklorique slave et qui coïncide avec l’arrivée de nos Vikings dans la ville de Kiev qui servait de pôle commercial entre Constantinople et la Scandinavie.
De plus, là où l’album précédent ne variait pas vraiment la structure de ses compositions, ce nouvel album apporte un petit peu d’originalité comme sur L'étonnant The Dnieper Rapids, beaucoup plus inquiétant et sombre et qui n’est pas sans rappeler EINHERJER, sans oublier la voix de Warlord Nygard qui alterne cette fois son chant Death avec une voix claire et grave, qui, sans atteindre des sommets, fait montre d’une belle authenticité.
Le périple épique de nos aventuriers venus du froid se termine par un rayon de soleil, l’arrivée à Miklagard, plus connue sous le nom de Constantinople (Istanbul actuellement), véritable ville phare de l’époque qui restera un demi-siècle sous la tutelle de l’empire Varègue… Myklagard Overture est réellement le titre le plus épique composé par TURISAS, on y retrouve d’ailleurs ses chœurs grandiloquents, accompagnés cette fois de choeurs féminins angéliques à souhait, et même des arrangements progressifs… Ce morceau est pour moi le clou du l'album !
Dire que rien n’a changé depuis le premier album serait vraiment faire preuve de malhonnêté, car là où le groupe aurait pu se reposer sur ses lauriers et nous sortir une copie conforme de leur précédent opus, il a au contraire donné plus de consistance à ses compos en proposant des arrangements plus complexes et en explorant de nouveaux sentiers enrichissant par la même leur style de prédilection, sans pour autant abandonner les highlights de Battle Metal, et on peut dire que sur les 8 titres proposés, 4 sont vraiment des petits bijoux. Santé Byzance, Santé bombance !!!! (Thyl - Noz Pagan)
Et bien, nos finlandais ont opté pour la seconde option, en sortant un album concept autour des Varègues, ces Vikings venus tout droit de Scandinavie (et de Russie), dont les principales activités étaient le commerce et … la piraterie !!! Mais les Varègues sont avant-tout des grands voyageurs, et c’est dans cette optique que TURISAS nous emmène sur leurs drakkars afin de suivre un périple qui commence à Novgorod, la plus ancienne des citées russes dont on fait mention dans les plus lointaines saga nordiques sous le nom de Holmgard… Holmgard and Beyond est une compo qui nous plonge directement dans le TURISAS de Battle Metal, avec un son épique à souhait, des choeurs grandiloquents, un côté Power Metal, et une production terriblement… surproduite !
Toutefois, il y a d’emblée un point important à signaler, TURISAS ne sonne plus autant synthétique qu’avant, le son étant un peu plus brut, un peu plus sauvage… D’ailleurs, le groupe compte dorénavant un violoniste et un accordéoniste à temps plein dans ses rangs... La halte suivante, A Portage to The Unknow, est une occasion pour le groupe de montrer ses influences slaves, en introduisant dans la chanson des parties à l’accordéon de la Moldau, le plus connu des six poèmes symphoniques qui composent Ma patrie, l’œuvre de Bedrich Smetana. Cette in fluence se retrouve aussi dans le morceau In The Court of Jarisleif, un morceau très festif, inspiré lui aussi de la musique folklorique slave et qui coïncide avec l’arrivée de nos Vikings dans la ville de Kiev qui servait de pôle commercial entre Constantinople et la Scandinavie.
De plus, là où l’album précédent ne variait pas vraiment la structure de ses compositions, ce nouvel album apporte un petit peu d’originalité comme sur L'étonnant The Dnieper Rapids, beaucoup plus inquiétant et sombre et qui n’est pas sans rappeler EINHERJER, sans oublier la voix de Warlord Nygard qui alterne cette fois son chant Death avec une voix claire et grave, qui, sans atteindre des sommets, fait montre d’une belle authenticité.
Le périple épique de nos aventuriers venus du froid se termine par un rayon de soleil, l’arrivée à Miklagard, plus connue sous le nom de Constantinople (Istanbul actuellement), véritable ville phare de l’époque qui restera un demi-siècle sous la tutelle de l’empire Varègue… Myklagard Overture est réellement le titre le plus épique composé par TURISAS, on y retrouve d’ailleurs ses chœurs grandiloquents, accompagnés cette fois de choeurs féminins angéliques à souhait, et même des arrangements progressifs… Ce morceau est pour moi le clou du l'album !
Dire que rien n’a changé depuis le premier album serait vraiment faire preuve de malhonnêté, car là où le groupe aurait pu se reposer sur ses lauriers et nous sortir une copie conforme de leur précédent opus, il a au contraire donné plus de consistance à ses compos en proposant des arrangements plus complexes et en explorant de nouveaux sentiers enrichissant par la même leur style de prédilection, sans pour autant abandonner les highlights de Battle Metal, et on peut dire que sur les 8 titres proposés, 4 sont vraiment des petits bijoux. Santé Byzance, Santé bombance !!!! (Thyl - Noz Pagan)
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