Finntroll, leader actuel de la scène du Metal folk, a le vent en poupe depuis quelques années... Son métal original et festif permet de mêler les sonorités lourdes du métal à celles de la musique folklorique et traditionnelle. Korpiklaani, son jeune dauphin, est toujours resté dans l’ombre de Finntroll mais avec ce Tales Along This Road, le groupe change les règles et la donne est bien partie pour changer ! Créé en 2003 (auparavant connu sous le nom de Shaman), cette formation finlandaise a déjà 3 albums à son actif mais n’a jamais vraiment su se démarquer de ses concurrents par un son moyen et manquant de professionnalisme.
Avec les années qui passent, Korpiklaani a su se doter d’une production remarquable et on peut dire qu’à l’image d’une bonne bouteille de Saint-Emilion 1982, il s’affine avec le temps. A peine entré dans la taverne, on se sent tout de suite bien chez soi avec Happy Little Boozer, titre qui ouvre les festivités (et ici, ce n’est pas une expression). Quand les premiers instruments folk font leur apparition, une certaine joie de vivre émane aussitôt de leur musique. Contrairement au début du groupe, les différents instruments folk à vent et à cordes sont maintenant maîtrisés avec beaucoup de professionnalisme. Les morceaux sont aussi plus punchy et plus rapides qu’auparavant, ce qui permet à l’auditeur de - très - rapidement s’acclimater à l’album. Korpiklaani alterne parties bien folk et d'autres bien métal. Sur Rise, on croirait se retrouver sur un album de death/thrash moderme ; des riffs puissants, gros roulements de toms, une production massive, tout y est pour une boucherie… jusqu’à l’arrivée des instruments folk. Ces derniers s’intègrent totalement aux parties métal et les avalent même (avec les avantages et les inconvénients que cela entraînent). Mais c’est un mal pour un bien, car au niveau folklorique on peut dire qu’ils se démerdent sacrément bien.
Pas un nuage à l’horizon dans cette plaine verdoyante, mais quelques petits points gâchent un poil le paysage. En effet, certains titres sont chantés en anglais. Je suis d’habituel pro-anglais pour le métal (sauf exception comme des groupes comme T.O.O.H), mais pour une fois, je suis loin d’y trouver mon compte. Je m’explique ; quand vous vous écoutez du folk, vous préférez entendre des chants tels que Väkirauta ou You are the one… Under the sun ? (paroles extraites du titre un peu cucu "Under The Sun") Evidement on préfère des trucs à la Väkirauta, Tuli Kokko, Kirki… Le finnois, langue natale du groupe, a bien plus sa place que de l’anglais dans ce genre musical.
Je ne sais pas encore si on peut affirmer que l’élève a dépassé le maître, mais Finntroll n’a qu’à bien se tenir car un nouveau prétendant est déjà aux aguets. Leur Metal folk ravira petits et grands (exceptés ceux qui pensent que pas de blasts = mauvais) et pourrait en convertir plus d’un au Metal grâce à ce fin mélange. Tales Along This Road est un excellent opus qui, malgré quelques faiblesses qui persistent encore, ne vous empêchera absolument pas de vous régaler avec cette galette de premier choix. Sur ce, je retourne au banquet, il y a encore du rabe de porc grillé et de la cervoise bien fraîche ! (Par Alexis)
Avec les années qui passent, Korpiklaani a su se doter d’une production remarquable et on peut dire qu’à l’image d’une bonne bouteille de Saint-Emilion 1982, il s’affine avec le temps. A peine entré dans la taverne, on se sent tout de suite bien chez soi avec Happy Little Boozer, titre qui ouvre les festivités (et ici, ce n’est pas une expression). Quand les premiers instruments folk font leur apparition, une certaine joie de vivre émane aussitôt de leur musique. Contrairement au début du groupe, les différents instruments folk à vent et à cordes sont maintenant maîtrisés avec beaucoup de professionnalisme. Les morceaux sont aussi plus punchy et plus rapides qu’auparavant, ce qui permet à l’auditeur de - très - rapidement s’acclimater à l’album. Korpiklaani alterne parties bien folk et d'autres bien métal. Sur Rise, on croirait se retrouver sur un album de death/thrash moderme ; des riffs puissants, gros roulements de toms, une production massive, tout y est pour une boucherie… jusqu’à l’arrivée des instruments folk. Ces derniers s’intègrent totalement aux parties métal et les avalent même (avec les avantages et les inconvénients que cela entraînent). Mais c’est un mal pour un bien, car au niveau folklorique on peut dire qu’ils se démerdent sacrément bien.
Pas un nuage à l’horizon dans cette plaine verdoyante, mais quelques petits points gâchent un poil le paysage. En effet, certains titres sont chantés en anglais. Je suis d’habituel pro-anglais pour le métal (sauf exception comme des groupes comme T.O.O.H), mais pour une fois, je suis loin d’y trouver mon compte. Je m’explique ; quand vous vous écoutez du folk, vous préférez entendre des chants tels que Väkirauta ou You are the one… Under the sun ? (paroles extraites du titre un peu cucu "Under The Sun") Evidement on préfère des trucs à la Väkirauta, Tuli Kokko, Kirki… Le finnois, langue natale du groupe, a bien plus sa place que de l’anglais dans ce genre musical.
Je ne sais pas encore si on peut affirmer que l’élève a dépassé le maître, mais Finntroll n’a qu’à bien se tenir car un nouveau prétendant est déjà aux aguets. Leur Metal folk ravira petits et grands (exceptés ceux qui pensent que pas de blasts = mauvais) et pourrait en convertir plus d’un au Metal grâce à ce fin mélange. Tales Along This Road est un excellent opus qui, malgré quelques faiblesses qui persistent encore, ne vous empêchera absolument pas de vous régaler avec cette galette de premier choix. Sur ce, je retourne au banquet, il y a encore du rabe de porc grillé et de la cervoise bien fraîche ! (Par Alexis)
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