Quoi ? Tu ne connais pas Erang ? En gros ça s'est passé comme ça avec une amie totalement incrédule devant mon ignorance musicale en matière de Dungeon Synth... Moi qui croyait que cette petite scène était assez limitée, je découvre une vaste étendue de petits projets qui foisonnent comme des liserons avec pas mal de choses on va dire... cul-cul la prâline il faut bien l'avouer.
Me conseillant de commencer par cet album à la superbe couverture (hommage déguisé à For All Tid de Dimmu Borgir ?), la surprise est totale pour moi ! La dernière fois qu'une proposition de ce type m'avait marquée, c'était Adrian Von Ziegler. Mais à cette différence qu'Erang est vraiment orienté "Fantasy" avec une touche de modernité... dans la nostalgie. Oui c'est incompréhensible, c'est pour ça qu'il est nécessaire d'écouter pour comprendre. D'où vient Erang ? Et bien d'après son créateur, il provient d'une nostalgie "joyeuse" de son enfance baignée par les jeux vidéos (Zelda, Secret of Mana), de films cultes (Willow, l'Histoire sans fin, Dark Crystal,...) mais aussi les inévitables écrits de Tolkien.
Ce qui est pour moi le point fort d'Erang est toujours cette créativité qui finalement donne de la noblesse à ce style car il est pour moi pénible d'écouter du Dungeon Synth où toutes les compos se ressemblent avec un semblant de disque rayé (vous voyez ce que je veux dire n'est-ce pas ? Ce n'est pas le cas avec Erang... "The kingfom of Erang" est une invitation proche de la musique d'un Medwyn Goodall, "Hymn To My Teenage Broken Dream" a une saveur un peu summoninguesque, "March of The Grey Legion"; "Great Castle Gate"c'est du Dungeon old school à la Mortiis, "Vortex" du Dark ambiant, sans oublier l'influence de Burzum sur "Forever lost in an Endless Dream"... Bref, l'originalité fait de cet album une sorte de BO vraiment prenante. Il me tarde de découvrir d'autres oeuvres de cet "ovni", ou plutôt de ce hobbit égaré en terre de la modernité post télé-réalité ! (Thyl)
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