La Scandinavie, terre d’anciennes cultures, riche en mythologie nordique, en
histoire de viking, en Fjord et en drakkar. La Scandinavie, gigantesque
pouponnière dans le monde de la musique métal duquel sortent de nombreux groupes
de folk, viking ou pagan Metal (Finntroll, Korpiklaani ou Ensiferum, pour
ne citer qu’eux).
Pourtant, il existe dans bien d’autre pays de nombreux groupes du même courant musical : Tyr aux Iles Féroés, Eluveitie en Suisse, ou encore Arkona, venu tout droit de Russie. Globalement, les histoires de viking ont toujours été liées au froid, et on verrait mal un groupe de folk/viking sortir tout droit d’un pays comme … le Portugal !! Et pourtant, c’est bel et bien de Lisbonne que provienne nos 6 lascars de Gwydion.
C’est pourtant très tôt que le groupe se compose, en 1995 pour être précis, bien avant cet actuel phénomène de mode qui accompagne le folk/pagan métal. Malgré cette longévité de 15 ans, le groupe n’a pas eu la productivité de Mötorhead ! Trois démos sorties entre 1998 et 2001 et un album Ŷnys Mön, en 2008. Leur premier opus interpellera la curiosité du label allemand Trollzorn Record qui leur tend la main et leur ouvre la porte vers un début de reconnaissance. Le groupe trouve son public puisqu’il se retrouve en octobre 2008 en tournée européenne avec Tyr, Alestorm et Svartsot au sein du Ragnarok Aaskereia’s Tour. En 2009, Gwydion profite de sa notoriété naissante pour se produire dans les principaux festivals portugais. C’est donc en 2010 Gwydion nous livre une suite à Ŷnys Mön. Ce nouvel album, intitulé Horn Triskelion sonne viking rien qu’à la pochette : aucun doute possible à ce niveau !!
Comme tout groupe de cette branche musical, l’album commence par une intro instrumentale (du grand classique, originalité zéro, je le répète dans chaque chronique …), qui a cependant le mérite d’introduire correctement l’album. Ce dernier marque les esprits par les mélodies jouées au clavier. Cette particularité est souvent à double tranchant, passant parfois pour des mélodies surfaites, mais ici le clavier est utilisé à bon escient, proposant une ambiance tantôt langoureuse et sombres (Fara I Viking), tantôt épique (telle la mélodie du titre « From Hel to Asgard » qui me fait par ailleurs étrangement penser à certains titres du groupe français Nightcreepers). Les ambiances s’axent autour de trois principaux points : les batailles épiques des fiers guerriers nordiques comme sur « Triskelion Horde is Nigh » (avec une sublime intro à la cornemuse), les chansons à boires (« Odhinn's Cult ») chantées de bon cœur par tout le groupe que l’on s’imagine attablés à un comptoir en chêne inondé de bière, et enfin des titres plus calmes, invitant à un voyage spirituel dans les Fjords scandinaves ou propice aux légendes racontées autour du feu. D’un point de vu purement textuel, rien d’original en revanche pour du viking métal, les textes parlent bien évidement de mythologie nordique (l’Yggdrasil, les dieux, les batailles, …).
En clair, Gwydion aura pris son temps pour nous proposer un album loin de la linéarité que des groupes similaires peuvent sortir. Chaque titre a sa propre ambiance, sa propre âme et se suffit à lui-même en tant que tel, ce qui donne un album bourré d’influence, riche et honnête. La production est par ailleurs sans accro, puisque les instruments ne sont pas noyés par des mises en avant intempestives. Un groupe portugais proposant du viking ? Pourquoi pas, le résultat est là et il est plus que cohérant ! A quand un groupe sud-américain qui proposera la même chose ? (Par Shawn)
Pourtant, il existe dans bien d’autre pays de nombreux groupes du même courant musical : Tyr aux Iles Féroés, Eluveitie en Suisse, ou encore Arkona, venu tout droit de Russie. Globalement, les histoires de viking ont toujours été liées au froid, et on verrait mal un groupe de folk/viking sortir tout droit d’un pays comme … le Portugal !! Et pourtant, c’est bel et bien de Lisbonne que provienne nos 6 lascars de Gwydion.
C’est pourtant très tôt que le groupe se compose, en 1995 pour être précis, bien avant cet actuel phénomène de mode qui accompagne le folk/pagan métal. Malgré cette longévité de 15 ans, le groupe n’a pas eu la productivité de Mötorhead ! Trois démos sorties entre 1998 et 2001 et un album Ŷnys Mön, en 2008. Leur premier opus interpellera la curiosité du label allemand Trollzorn Record qui leur tend la main et leur ouvre la porte vers un début de reconnaissance. Le groupe trouve son public puisqu’il se retrouve en octobre 2008 en tournée européenne avec Tyr, Alestorm et Svartsot au sein du Ragnarok Aaskereia’s Tour. En 2009, Gwydion profite de sa notoriété naissante pour se produire dans les principaux festivals portugais. C’est donc en 2010 Gwydion nous livre une suite à Ŷnys Mön. Ce nouvel album, intitulé Horn Triskelion sonne viking rien qu’à la pochette : aucun doute possible à ce niveau !!
Comme tout groupe de cette branche musical, l’album commence par une intro instrumentale (du grand classique, originalité zéro, je le répète dans chaque chronique …), qui a cependant le mérite d’introduire correctement l’album. Ce dernier marque les esprits par les mélodies jouées au clavier. Cette particularité est souvent à double tranchant, passant parfois pour des mélodies surfaites, mais ici le clavier est utilisé à bon escient, proposant une ambiance tantôt langoureuse et sombres (Fara I Viking), tantôt épique (telle la mélodie du titre « From Hel to Asgard » qui me fait par ailleurs étrangement penser à certains titres du groupe français Nightcreepers). Les ambiances s’axent autour de trois principaux points : les batailles épiques des fiers guerriers nordiques comme sur « Triskelion Horde is Nigh » (avec une sublime intro à la cornemuse), les chansons à boires (« Odhinn's Cult ») chantées de bon cœur par tout le groupe que l’on s’imagine attablés à un comptoir en chêne inondé de bière, et enfin des titres plus calmes, invitant à un voyage spirituel dans les Fjords scandinaves ou propice aux légendes racontées autour du feu. D’un point de vu purement textuel, rien d’original en revanche pour du viking métal, les textes parlent bien évidement de mythologie nordique (l’Yggdrasil, les dieux, les batailles, …).
En clair, Gwydion aura pris son temps pour nous proposer un album loin de la linéarité que des groupes similaires peuvent sortir. Chaque titre a sa propre ambiance, sa propre âme et se suffit à lui-même en tant que tel, ce qui donne un album bourré d’influence, riche et honnête. La production est par ailleurs sans accro, puisque les instruments ne sont pas noyés par des mises en avant intempestives. Un groupe portugais proposant du viking ? Pourquoi pas, le résultat est là et il est plus que cohérant ! A quand un groupe sud-américain qui proposera la même chose ? (Par Shawn)
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