Annoncé comme la nouvelle sensation folk, ce quintet venu tout droit du Danemark est un jeune groupe fondé en 2009 dont le but avoué sur le site Internet est de mettre en avant les mythes de leurs ancêtres, bien évidemment, mais surtout le côté festif des retours de bataille... Entendez par là que le groupe aime jouer bourré et composer des chansons avec comme inspiration une bonne rasade de cervoise.
Musicalement je m'attendais quand même à autre chose car si les musiciens proviennent bien du Danemark, leur musique tend invariablement vers des sonorités plutôt celtiques de par l'utilisation de la cornemuse notamment et même un petit brin d'accordéon. Loin de moi l'idée d'imposer un style à un groupe mais disons que c'est assez original de la part d'un pays au passé "viking". Ceci-dit, même si d'habitude j'apprécie ce style, n'est pas Korpiklaani ou Fintroll qui veut, tant le style "Troll" est poussé ici jusqu'à son paroxysme.
Le niveau des musiciens est relativement bon et on pourrait en dire autant de la production, mais là où le bât blesse c'est que ce disque n'est en rien novateur et après deux écoutes religieuses de cet album, je ne saurais même pas mettre en avant une composition parmi les 11 plages de cet album tant elles se ressemblent toutes et finissent invariablement par lasser. Je me demande même si certains auditeurs ne vont pas se noyer dans leur choppe tant le naufrage n'est pas loin. Mais qu'on se le dise, Vanir n'est pas un cas isolé et il suit le cours normal des choses. Le Folk Metal connaît ses heures de gloire mais connaît aussi ses limites en terme d'originalité et malheureusement j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de groupes qui sortent le même album, un peu comme à l'époque du renouveau Black Metal des années nonante où une nappe de claviers derrière une composition minable suffisait à légitimer le statut d'un groupe.
Cet album est donc une déception manifeste et puissent les "Vanir" (Dieux nordiques de la fertilité notamment) les inspirer au mieux pour leur prochaine offrande si leur drakkar ne sombre pas avant d'arriver aux côtes normandes. (Par Thyl, Noz Pagan).
Musicalement je m'attendais quand même à autre chose car si les musiciens proviennent bien du Danemark, leur musique tend invariablement vers des sonorités plutôt celtiques de par l'utilisation de la cornemuse notamment et même un petit brin d'accordéon. Loin de moi l'idée d'imposer un style à un groupe mais disons que c'est assez original de la part d'un pays au passé "viking". Ceci-dit, même si d'habitude j'apprécie ce style, n'est pas Korpiklaani ou Fintroll qui veut, tant le style "Troll" est poussé ici jusqu'à son paroxysme.
Le niveau des musiciens est relativement bon et on pourrait en dire autant de la production, mais là où le bât blesse c'est que ce disque n'est en rien novateur et après deux écoutes religieuses de cet album, je ne saurais même pas mettre en avant une composition parmi les 11 plages de cet album tant elles se ressemblent toutes et finissent invariablement par lasser. Je me demande même si certains auditeurs ne vont pas se noyer dans leur choppe tant le naufrage n'est pas loin. Mais qu'on se le dise, Vanir n'est pas un cas isolé et il suit le cours normal des choses. Le Folk Metal connaît ses heures de gloire mais connaît aussi ses limites en terme d'originalité et malheureusement j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de groupes qui sortent le même album, un peu comme à l'époque du renouveau Black Metal des années nonante où une nappe de claviers derrière une composition minable suffisait à légitimer le statut d'un groupe.
Cet album est donc une déception manifeste et puissent les "Vanir" (Dieux nordiques de la fertilité notamment) les inspirer au mieux pour leur prochaine offrande si leur drakkar ne sombre pas avant d'arriver aux côtes normandes. (Par Thyl, Noz Pagan).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire