Il y a des démos cultes qui font maintenant partie de l'histoire du Dungeon Synth, et cette seule et unique offrande de Mournlord en est un exemple tout à fait légitime. Légitime parce qu'à cette époque, hormis les réalisations de Mortiis, Jim Kirkwood ou encore Depressive Silence, les projets intéressants se comptaient sur les doigts de la main. Et encore fallait-il pouvoir les entendre tant le nombre de "cassettes" était vraiment limité, ce qui ne simplifiait pas la chose alors qu'aujourd'hui un simple clic suffit pour tomber sur toutes les sorties de l'époque. Même s'il y a beaucoup d'avantage aujourd'hui, je reconnais quand même que cette facilité d'accès me gâche parfois le plaisir de la recherche.
En parlant de cette cassette, je l'ai eue en main fin des années nonante par un ami qui l'avait commandée sur un label allemand avec d'autres joyeusetés du même genre et à mon grand regret, je n'en possède qu'une copie qui doit trainer dans une vieille armoire. En effet, malgré mes tentatives pour retrouver une version originale, je ne l'ai jamais trouvée en édition originale !
En parlant de cette cassette, je l'ai eue en main fin des années nonante par un ami qui l'avait commandée sur un label allemand avec d'autres joyeusetés du même genre et à mon grand regret, je n'en possède qu'une copie qui doit trainer dans une vieille armoire. En effet, malgré mes tentatives pour retrouver une version originale, je ne l'ai jamais trouvée en édition originale !
Derrière cet unique sortie, on retrouve un certain Karl Beckman qui officiait à l'époque dans un groupe pour lequel j'ai toujours eu un faible, à savoir MITHOTYN et actuellement leader de KING OF ASGARDS. Les paroles sont écrites quant à elles par un autre comparse de MITHOTYN et aujourd'hui membre de FALCONER, Stefan Weinerhall. Oui déjà ça met en confiance quand à la qualité de la démo et loin de moi l'idée de hiérarchiser les sorties de l'époque mais personnellement elle était de loin qualitativement parlant une des meilleures. Musicalement donc, Reconquerinq our Kingdom est divisée en deux parties, deux chansons d'à peu près 10 minutes chacune. La première est entraînante à souhait, avec ces petites mélodies qui se retiennent facilement sans être lassantes, avec en arrière fond une voix venue d'outre-tombe apportant le côté mystique de la chose (je m'imaginais le géant de pierre dans " l'Histoire sans Fin "). La deuxième compo est composée de parties très planantes, où l'auditeur peut facilement s'imaginer une nuit céleste éclairée par la lueur des étoiles avec cette fois une part belle laissée à de l'orgue accompagnant encore cette voix venue d'ailleurs.
La nostalgie aidant, faire connaître cette démo est assurément un beau cadeau pour tous ceux qui aujourd'hui aiment le Dungeon Synth et qui aimeraient connaître les sorties incontournables de l'époque. A consommer sans modération ! (Thyl)
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